Chercheuse en automatique appliquée au contrôle des systèmes quantiques au sein du Laboratoire des signaux et systèmes1 .
Nina Amini développe des méthodes de contrôle pour les ordinateurs quantiques de demain. Un thème au cœur de ses travaux depuis sa thèse à l’École des Mines de Paris. La chercheuse poursuit son exploration quantique lors d’un premier postdoctorat en Australie, puis un deuxième à l’université de Stanford (États-Unis), avant d’entrer au CNRS en 2014. Dans ses recherches, Nina Amini s’arme d’outils mathématiques, de physique et d’automatique pour dompter des systèmes quantiques, par nature, fragiles et perturbés par les bruits externes et l’effet de la mesure. Ses travaux permettront d’assurer la stabilisation des qubits – l’équivalent du bit informatique – brique élémentaire au cœur des calculs que produiront les machines quantiques. À la clé, contribuer à l’élaboration de systèmes capables de résoudre des problèmes actuellement impossibles pour les ordinateurs classiques et qui révolutionneront les méthodes d’autres disciplines comme l’intelligence artificielle ou encore la médecine.